Un faune apparait...

•Nom : Tumnus

•Prénom : Je n’ai pas de prénom… Appelez-moi par mon nom si vous le voulez bien.

•Âge : Plus de mille ans maintenant…

•Race : Faune

•Lieu d'habitation : Près du lampadaire abandonné, dans une grotte aménagée et fort agréable.

•Caractère :

Le vrai courage ne se laisse jamais abattre.et le courageux non plus ! Aslan est le symbole d’espoir, le signe qui nous rappelle de ne pas avoir peur. Alors je n’ai pas peur. Ce n’est pas de la bêtise, mais je nommerais cela plutôt bravoure. Oui c’est ça de la bravoure. Je n’aurais jamais pensé ressembler autant à mon père… Moi qui étais si timide… Je le suis toujours d’ailleurs ! Mais mon coeur est devenu noble, ou la toujours été mais s’est dévoilé au monde en tant que tel. Je n’ai pas conquis de pays ni renversé un roi, mon courage est plus modeste que cela et pourtant pas moindre. Je sais que beaucoup disent de moi que je suis quelqu’un de gentil. Lucy la première. Et je l’en remercie. Je suis trop gentil pour voir ou faire du mal. C’est peut-être en cela que réside mon courage également… Ce qui en découle c’est mon honeteté à l’égard de ceux que j’aime. Et à ceux dont je n’apprécie pas la compagnie aussi, ne faisons pas de jaloux.
Un faune n’est pas un bouc voyez-vous. Cassons dorénavant les préjugés. Je ne suis pas aussi têtu et fonce droit que ces cornus se mouvant sur quatre pattes. Il m’arrive d’être lucide et intelligent. Je vous assure. Et je suis fin mélomane ! La musique, je connais bien sûr. Personne ne joue de la flûte aussi parfaitement que moi. Pan peut-être ? Mais c’est bien seul soyez-en certains. Bon je vous avoue que ma bouche ne me sert pas uniquement à jouer… Je suis un adepte des sardines et des biscuits. Le sucre me travaille en permanence malgré ma ligne, je dis toujours que rien ne vaut une tasse de thé agrémentée de petit gâteaux !

•Physique :

Du poil au menton ? Vous avez dit du poil au menton ? Bien sûr que j’en ai, j’ai vraisemblablement mille ans et donc déjà bien acquis ma majorité. Et puis que serait un faune sans ses poils. Il ferrait un peu froid l’hiver vous ne croyez pas ? Vous qui ne portez rien que votre peau, je vous plains lorsque arrive les premiers blizzards. Du poil, je n’en ai pas qu’au menton et pour cause, mon père et ma mère non plus. Je suis né avec des attributs de chèvre d’une part pour le bas du corps et de fils d’Adam pour le reste. Enfin, s’il on ne prend pas en compte mes oreilles légèrement recourbées et très similaires à celles de ces fiers bovidés, ainsi que la paire de cornes qui dépassent très légèrement de ma tignasse aux multiples bouclettes claires. Je ne suis pas un modèle de beauté pour mes pairs, bien que mes yeux aux couleurs de roche mouillée soient d’un intérêt certain m’a enseigné une sympathique nymphe. Pour moi l’été est signe de richesse, de fête, de musique… Néanmoins c’est également synonyme de coups de soleil. Ma peau est presque aussi douce que celle d’un enfant et aussi sensible malheureusement. Sans doute sa blancheur de lys attire t-elle les faveurs de l’astre solaire ? Je le vois dans ce sens. Quoi qu’il en soit, je ne me résignerais jamais à porter des vêtements. Hormis peut-être mon écharpe par temps rudes et un parapluie, on est jamais trop prudent…

•Histoire :

Un faune, oui je le suis. En faune je suis né, là-bas, près des forets à l’extrémité Ouest de Narnia. C’était une belle forêt, une sacrée étendue de pins, de chênes présentant ostensiblement leur feuillage au monde. Il n’y avait rien d’autre que des animaux, des faunes, quelques dryades, des nymphes et même des centaures qui flânaient dans les environs. Les saisons y passaient tranquillement, et même l’hiver y était doux pour les sylvains. Les flocons n’effrayaient personne, le tapis blanc était même prit d’assaut par les joyeux enfants qui se roulaient dans cette poudre immaculée. J’ai moi-même joué dans cette neige, insouciant du reste, ne sachant pas qu’un autre monde existait au-delà des frontières. Le contact du froid sur ma peau n’avait rien d’agressif et m’apparaissait comme une fraîche caresse. Et rien n’avait de comparable à la chaleur de l’été. A ce moment-là, on aurait cru que Aslan lui-même caressait de sa crinière de feu l’entier pays. C’est en cette saison que je vis pour la première fois les nymphes danser accompagnée par quelques faunes et satyres. Certains d’entre eux jouaient d’un instrument, une sorte de flûte et celle-ci faisait bien plus que de donner un fond musical, elle vous enchantait littéralement. Je me hâta dans les mois qui vinrent d’apprendre à manier cet instrument si singulier. Il me fallut pas moins d’un an pour y parvenir, et ce fut une véritable révélation. A présent je tâchais de toujours être présent lorsque les bois fêtaient quelque chose. Mais un jour tout ceci trouva sa fin. Et ce fut brutal. C’était durant un été qui avait bien débuté. Alors que tout le monde s’affairait pour la seconde fête de l’année, un flocon solitaire me tomba sur le bout du nez. Ce fut la prémisse de « l’hiver durant l’été », un événement qui provoqua bien des interrogations. Mais rapidement, on apprit qu’une certaine Jadis, se faisant appeler « la reine blanche » avait prit le contrôle de Narnia de force. Elle s’était par ailleurs installée au Nord du pays et c’est à partir de ce moment que je pris conscience de la grandeur du royaume de Narnia, son importance et son équilibre fragile. Mon père avait d’ailleurs rejoint les rangs de l’armée tentant de combattre cette honteuse intrusion. Il furent tous mis en déroute, écrasés, éparpillés de par le monde. J’attendis longtemps son retour, en vain. D’autres voulurent suivre les traces de ces fiers guerriers, recommencer à se battre. Ils partirent pour une seconde campagne. Je me refusa de les suivre, ayant trop peur pour guerroyer. Sur le moment je trouvais cela normal de ne pas risquer sa peau. Je compris par la suite combien je fus lâche. Je resta dans ma caverne, près du lampadaire sans savoir ce que devinrent les autres.

Beaucoup quittèrent les bois, beaucoup furent tués. Rien n’avait présagé pareil cataclysme. L’hiver avait changé de visage et durait éternellement désormais. La rudesse du froid avait obligé les animaux à se terrer dans leurs tanières et les autres à se vêtir. Les nymphes ne sortaient plus de leurs bosquets et il était rare de croiser âme qui vive. Tout le monde se devait d’être au service de la Reine Blanche sous peine d’être transformé en statue. Même Aslan n’avait pas parut depuis des lustres. Cela dura 100 ans. Cent années à combattre le gel, à perdre espoir, à se morfondre… Mais ce voile de terreur glacé fut bientôt menacé. Jadis craignait une prophétie indiquant clairement que des fils d’Adam viendrait la détrôner. Ma pauvre carcasse ne devait pas valoir grand chose dans ce destin funeste et je ne reçu comme ordre que de livrer n’importe quel fils d’Adam rencontré. Je continuais mon petit bonhomme de chemin et ce fut là que je la vis. C’était un jour comme un autre, je revenais du village le plus proche, m’étant procuré une nouvelle sorte de thé agrémenté de jasmin. J’étais chargé comme un mulet lorsque qu’une petite chose, une naine me suis-je dit en premier lieu, me héla. J’en fut tout retourné et peureux que je suis, je me cacha derrière un arbre. Mais elle m’apprit qu’elle venait d’un autre monde et qu’elle se présentait comme une humaine. C’était un véritable casse-tête. Cette petite était vraiment très agréable, elle n’avait pas la carrure pour conquérir un pays et combattre la terrible sorcière… Mais j’avais peur des représailles, alors je l’attira dans un traquenard, l’invitant chez moi et prévenant les forces de Jadis. Les remords me prirent juste après et lorsqu’elle se réveilla du sommeil dans laquelle je l’avais plongée, je lui expliqua la vérité. Sauvant sa peau, je signais mon arrêt de mort. Je fut emprisonné en raison de la trahison de l’un des frères de la famille de Lucy. Tout se passa très vite, car je fus relâché puis statufié par la sorcière et quand je revins au présent, je revis la jeune Lucy, accompagnée de sa sœur. Un très bref résumé fit monter en moi la bravoure qui coulait dans mes veines et je participa à la dernière bataille au terme duquel nous fûmes victorieux. A partir de ce jour, je resta auprès de nos Rois et Reines de Narnia. Cela dura qu’une vingtaine dizaine d’année avant qu’ils ne disparaissent brutalement.

A partir de là, mon récit va vous paraître confus. En réalité, les choses ont changé progressivement. D’abord les Telmarins sont arrivés sur le continent et ont prit le contrôle de Narnia. Leur longue lignée régna en maître durant près de mille ans… Enfin c’est ce que l’on me rapporta. Moi ? Je me suis enfui de ce pays après avoir attendu près de cent ans le retour de nos rois et reines. Mais me revoilà désormais, un aigle m’ayant prévenu du retour des quatre grands.







Mot de passe du règlement : [Validé par Lucy]
Avatar : James McAvoy


Vous en HRP :
Votre prénom ou surnom : Luciole
Votre âge : 19 ans
Comment avez-vous connu le forum ? Par hasard, le meilleur forum narnien apparemment ^^
Quelque chose à changer dans le forum ? Peut-être un accès simple aux tops sites afin de rameuter plus de monde ? Je ne sais pas trop…

Bienvenue parmi nous Tumnus !!!

Mais tout le plaisir est pour moi tu es un personnage important pour nous!

Bâclé dis-tu elle est super!